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Les catherinettes de Montpellier

Par Fabrice Bertrand 25 novembre 2019
Article rédigé par Fabrice Bertrand 25 novembre 2019

25 novembre, bonne fête aux Catherine et aux Catherinettes… C’est avec cette photo des Catherinettes du foyer des Jeunes travailleuses de Montpellier, datant des années 1930, que nous leur souhaitons une bonne et heureuse fête.

Les catherinettes du Foyer des Jeunes Travailleuses de Montpellier, vers 1930
Source : Le Foyer Castellane, foyer des jeunes travailleuses, Montpellier, histoire et Architecture, 1987

Les Catherinettes, une tradition populaire

Nous avons tous entendu parler des catherinettes, de ces jeunes filles qui à l’âge de 25 ans, n’avaient pas encore trouvé un époux. Ayant dépassé ce qui sous l’Ancien-régime et au 19ème siècle pouvait apparaître comme une date de péremption, elles devenaient inconsommables. La bonne pensance aurait pu dire d’elles qu’elles étaient dangereuses, leur prêtant des vies dissolues, sulfureuses même. Il y avait donc urgence à les marier, à leur dégotter ce fameux prince charmant qui les conduirait à l’autel. C’est ainsi que leurs amies mariées leur confectionnait un superbe chapeau orné de rubans jaunes et verts. Ces deux couleurs qui ne pouvaient s’accorder harmonieusement devenait le reflet de leur statut. Le vert renvoyait à l’espoir d’être mariée dans l’année et le jaune à la sagesse, accumulée année après année.

Toute la journée de ce 25 novembre, jour de la Sainte-Catherine, les Catherinettes devaient arborer cette coiffe avec ostentation. Il fallait bien qu’elles se signalent aux potentiels prétendants pour s’extraire de leur situation de vieilles-filles.

Mais pourquoi donc un 25 novembre ? Pourquoi pour la Sainte-Catherine orner de tels accoutrements ? Quelle guêpe les avait piquées pour accepter de se parer de tels accoutrements souvent très voyants, parfois ridicules.

Sainte-Catherine-d’Alexandrie, la protectrice des Catherinettes

Il est mon Dieu, mon amour, mon berger et mon unique époux

Sainte-Catherine-d’Alexandrie

La tradition retient que Sainte-Catherine appartenait à une famille noble d’Alexandrie, en Egypte. Sa beauté lui avait valu d’être choisie par l’Empereur Maxence pour pour partager sa couche. Mais la jeune fille, s’y refusa. Elle clamait être l’épouse de Dieu, et que même un empereur ne pourrait lui ravir le bonheur de son union divine. Maxence, outragé, ne pouvait accepter cet affront et décida par dépit amoureux de la décapiter. Pure, entièrement dévouée à Dieu, le Paradis lui ouvrit ses portes. Une voix divine lui déclarait lorsqu’elle en franchit le seuil : « Sois la bienvenue ma bien aimée ».

Image de la fidélité à son mari et à la dévotion de Dieu, son culte se propagea durant la période médiévale. Plusieurs communautés villageoises autour de Montpellier se rangèrent sous la protection de cette sainte qui avait épousé Dieu. Elle devenait même la sainte protectrice du village.

L’intercession de la sainte pour sauver les Catherinettes

C’est pour cette raison que l’on trouve mention de confréries de Catherinettes dès le 16ème siècle dans notre région. Leurs membres avaient le privilège de coiffer leur sainte-patronne pour sa fête, de l’orner de parures jaunes et vertes. Leur proximité avec leur sainte protectrice leur permettait de lui adresser leurs prières. Elles l’imploraient de les aider à trouver ce bras musclé qui les conduirait à l’autel et les soustrairaient de l’autorité paternelle pour passer sous celle de leur futur époux. Elles savaient de toutes façons que la condition de vieille-fille était impensable dans cette société.

Il arrivait bien souvent, surtout pour les plus grâcieuses, que Sainte-Catherine entende leur prière et les exauce. Enfin l’époux, le sauveur tant espéré, se présentait ! Il avait peut-être vu le signal vert et jaune fiché sur la tête de la future vieille-fille. Ou peut-être s’était-il renseigné sur le patrimoine familial ? Toujours est-il qu’aussitôt mariée, elle devait quitter cette réunion de jeunes filles célibataires.

Cette tradition des rubans de couleurs de Sainte-Catherine, ainsi que la dévotion à la sainte, se tarit. On ne conserva que le chapeau, qui était parfois assez élaboré, presque échafaudé sur plusieurs niveaux…

Aujourd’hui, cette tradition semble vouloir renaître grâce à des soirées qui leur sont consacrées… Alors Catherinettes, ne perdez pas espoir, ce soir coiffées d’un chapeau, vous pourrez trouver celui qui vous proposera de vivre à ses côtés jusqu’à la fin de vos jours…

âge de la viecatherinetteMontpelliertradition
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Fabrice Bertrand

Historien, géographe, passionné par le patrimoine de son Languedoc natal, Fabrice Bertrand anime depuis janvier 2016 avec Loïc Vannson le groupe facebook "Montpellier, patrimoine, histoire et souvenirs" où il partage avec le plus grand nombre ses découvertes.

Publications précédentes
Trésors de la cathédrale Saint-Pierre (I) : l’autel de Pierre Fossati
Publication suivante
Louise Michel à Montpellier en 1882

1 commentaire

Bec 4 janvier 2020 - 12 h 45 min

Cest avec du retard que je trouve votre article qui enfin m a éclairé sur cette coutume. Mon bonheur serait parfait si vous pouviez me dire pourquoi on a choisit des rubans verts et jaunes.
jve

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