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Le menhir de la Peyra Plantada de Congénies

Par Loïc Vannson 6 mai 2020
Article rédigé par Loïc Vannson 6 mai 2020
Le menhir de « la Peyra Plantada » ; Congénies .  Vers 2500  av JC , Chalcolithique ( age du cuivre ) , groupe de Ferrière .  Plus ancien monument de la Vaunage , rare menhir en plaine languedocienne avec ceux de Nîmes-Courbessac et du moulin d’Aubais .

A la limite d’Aubais et de Congénies mais sur le territoire de cette dernière commune, existe donc un menhir que l’on peut trouver en empruntant  la RD 140 en direction d’Aubais depuis le rond point de Congénies. Après quelques lacets, au sommet de la côte, dans un virage prononcé vers la droite, il faut emprunter le chemin qui part sur la gauche en direction d’un complexe hôtelier. (prudence, carrefour dangereux ….). 300 mètres plus loin sur cette piste, notre menhir se dresse là , au bord de plusieurs intersections.

Un menhir de plaine très intéressant

Jean-Marc Roger, le préhistorien bien connu de la Vaunage, ancien membre de l’académie de Nîmes, évoque dans sa brochure le menhir de Congénies « Le temps des dolmens » en ces termes:

« ... d’une hauteur de 2,40 m. il se distingue nettement des petits tertres en terre du voisinage. le monument porte des signes gravés étudiés par Ivan Pranishnikoff, le peintre russe qui se réfugia en Camargue pour devenir jusqu’à sa mort un mainteneur de la tradition provençale…« 

Roger Jean-Marc, 1992, collection Patrimoine, p. 43


Dans une étude plus générale sur les menhirs, le même auteur apporte les précisions suivantes aux pages 25 et 26 du même ouvrage :


« Ce sont les pierres dressées, les menhirs, qui sont le plus souvent isolés comme par exemple dans l’arrière-pays montpelliérain ou la garrigue nîmoise (Nîmes, Congénies, Aubais)… Les menhirs peuvent être des pierres utilisées à l’état brut. Ils sont parfois grossièrement équarris, quelquefois bouchardés. Celui de Congénies porte des cupules et des gravures préhistoriques, pour la plupart proches des exemplaires du monde alpin… »

Les inscriptions gravées

Maurice Aliger évoque aussi ce menhir dans sa brochure « Voyage autour de la Vaunage » :

« Prenons la route d’Aubais. A mi-chemin de ce charmant village, se dresse le plus vieux monument vaunageol. C’est un beau menhir, celui de la Peyra Plantada qui, du haut de ses quarante siècles propose aux humains qui le contemplent le mystère de ses origines : quelle peuplade a dressé cet énorme bloc de mollasse, pour quelle divinité, que signifient les signes qui y sont gravés, pourquoi les cupules qui y sont creusées ? »

Aliger Maurice, 1984, Voyage autour de la Vaunage, Berne, Nîmes, p.21


Le même auteur a étudié le menhir dans le numéro 1 de Congénies-en-Vaunage (mai 1975).

Il note que dans un article paru dans la Revue préhistorique en 1907 (pp. 88-92), Pranishnikoff fait état, sur la face nord du menhir, de six croix, deux signes alphabétiformes, deux cupules et, sur la face sud, d’une croix, trois signes alphabétiformes, une cupule et un petit bassin.

Il signale que le bloc « … a été extrait du lambeau de molasse miocène (…) de la vallée du Vidourle, dont les bancs les plus voisins sont situés à un km au moins du monument ». Il indique aussi que selon le Dr Marignan, qui a étudié le monument en premier en 1884, le menhir mesure 2,70 mètre de haut, 1,40 mètre de large et 0,70 mètre d’épaisseur. Il serait enfoncé dans le sol de 70 centimètres au moins. Précisons que depuis, aucune fouille du site n’a été effectuée.

Le poisson gravé, marque de la christianisation ?

Pour ce qui est du poisson profondément gravé, il s’agit, selon Jean-Marc Roger, d’une supercherie de la seconde moitié du 20ème siècle dans laquelle, hélas, certains historiens se sont laissés piéger; si cette gravure avait existé anciennement, comment Pranishnikoff, dans son relevé très précis, aurait-il pu omettre un tel détail ? …

Pranishnikoff ; ses précieux relevés et photographies sur les mégalithes du Languedoc et de la Provence sont conservés au muséon Arlaten d’Arles .

L’historien Patrick Cabanel rappelle, dans son ouvrage « Voyages en religion », page 19, que la christianisation des populations a pu s’accompagner d’une christianisation des menhirs (qui étaient la trace de cultes très anciens) parfois par la pratique d’entailles cruciformes ou même de manières plus radicales en fichant des croix en fer à leurs sommets. C’est ainsi qu’il explique la présence des croix évoquées ci-dessus, que l’on peut observer sur le menhir de Congénies.

Le Dr Emile Marignan (1847-1937) est le premier à avoir reconnu et étudié le menhir de Congénies en tant que tel. Ce médecin de profession est originaire de Marsillargues dans l’Hérault et se passionne vite pour l’Histoire et l’ethnologie locales. Ses travaux et sa proximité avec le mouvement félibrige l’amènent à côtoyer Frédéric Mistral avec lequel il fonde le Museon Arlaten (culture, traditions et histoire à Arles et sa région). En Vaunage, il prospecte, notamment, avec son ami le Dr Gédéon Farel de Calvisson, sur le site de Cante Perdrix dès le début des années 1880. Membre de la Société Préhistorique Française dès sa création, il est officier de la Légion d’honneur et officier de l’Instruction Publique . 

Un autre menhir de plaine « bien caché » de l’aérodrome de Nîmes-Courbessac. De facture et d’époque similaires à celui de Congénies , il est classé Monument historique depuis 1936 … Celui de Congénies est simplement répertorié…

Article rédigé par Loïc Vannson le 10 novembre 2008, publié sur le blog : Congénies en Vaunage : Histoire & Patrimoines. (Source de l’article d’origine : http://congenies.canalblog.com/archives/2008/11/10/8222639.html?fbclid=IwAR1pSbmfVvLYOw3HY29RePqosGzCzCN1wF54ZA2GErLKA5Ah5JRY38nJauM

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Loïc Vannson

Passionné par l'histoire et la culture régionales, Loïc Vannson est titulaire du diplôme de guide-conférencier.

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1 commentaire

François Lavergne 9 mai 2020 - 0 h 25 min

Bonjour à tous,
Tout d’abord, je remercie vivement l’auteur de cet article. Loïc Vannson nous rappelle tout l’intérêt de ce menhir de « garrigue ».

Puis-je me permettre d’apporter quelques compléments d’informations?

« Le menhir de la Peyra Plantada de Congénies ». De Congénies? Sans vouloir causer de tord à Congénies, Il n’a pas toujours était localisé ainsi: Le Docteur MARIGNAN, dans son article, édité en 1885, « Matériaux pour l’Histoire primitive et naturelle de l’homme », p.189-190 écrit: « Dans la commune d’Aubais, qui fait suite à celle d’Aigues-Vives, j’ai découvert un menhir debout appelé Peyra Plantada… ». Plus tard, Le Capitaine H.LOUIS, dans son article « Le Néolithique dans le Gard », publié dans les Cahiers d’Histoire et d’Archéologie en 1933, p.148-151 note: « C’est ainsi que dans le Gard on peut remarquer un certain nombre de croix incisées sur le menhir d’Aubais… » (Il ne peut pas y avoir de confusion avec l’autre menhir « du Moulin à Vent » d’Aubais, celui-ci n’étant pas gravé de croix).
D’autres auteurs, Yvan PRANISHNIKOFF, Maurice ALIGER, Jean-Marc ROGER le situent à Congénies. Maurice ALIGER dans son article « Au sujet des menhirs d’Aubais et de Congénies » publié dans la Revue archéologique de Narbonnaise, tome III, en 1970, explique ainsi l’erreur du Dr MARIGNAN : « Car la limite séparant les deux communes, matérialisée par un chemin, passe à quelques mètres seulement du menhir… »

Congénies ou Aubais? En fait la question ne se pose pas ainsi. Ce n’est pas le chemin qui indique la limite des communes. La Peyra plantada EST (matérialise) la limite entre les deux communes. Le « Procès-verbal de délimitation du territoire de la commune d’Aubais », établi par le géomètre « délimitateur », et signés par les maires des deux communes le 07 aout 1831, est très explicite: Cet arpenteur, en partant du Nord de la commune d’Aubais, dans le sens des aiguille d’une montre, désigne toutes les bornes matérialisant la limite communale. Page 2, je cite, la limite passe « de celle-ci (borne précédente) à une autre borne en pierre froide inclinée plantée sur le bord d’un chemin de Congénies à Aigues-Vives… De cette borne, elle suit le chemin du côté d’Aigues-Vives jusqu’à la Pierre Plantée. A cette pierre, elle quitte le chemin et prend vers le sud… » Remarquons déjà, que bien avant la « découverte  » du Dr MARIGNAN, le menhir était bien connu! Le texte est sans ambiguïté: La pierre Plantada sert de limite entre les deux communes. Définitivement stoppons la querelle! Un schéma de 1831 accompagne le texte et dessine clairement la Pierre Plantée comme une des bornes de limite communale.

Au sujet des « Inscriptions gravées », il est très difficile de dater l’ancienneté des gravures.
Les croix en « tau », dont les branches sont d’égales longueurs, sont réputés préhistoriques. Par exemple celle de la face nord, notée « e » sur le dessin de PRANISHNIKOFF. Les autres dites « latines » sont généralement postérieures et signe le christianisme. Une façon de désenvouter la pierre… Les signes « a, b, c, et h » (toujours selon le dessin de PRANISHNIKOFF) sont très semblables aux signes « arciformes doublés » gravées sur certains rochers rupestres des Cévennes, et l’on peut imaginer leur ancienneté authentique.

Jean-Marc ROGER à parfaitement raison, le « poisson » gravé est récent, et bien postérieur au relevé de 1907 d’Yvan PRANISHNIKOFF. En 1992, j’avais recueilli le témoignage d’un ancien d’Aubais: « Le fils … (avec retenue, je ne le nommerais pas ici …) qui gardait ses troupeaux et a dessiné ce signe en forme de poisson, dans les années 1965 environ. »

En 1991, j’avais dessiné un relevé des signes de ce menhir. Plusieurs autres gravures ne sont pas relevées en 1907: Un « M » est apparu, un « candélabre » à trois branches aussi, un petit « D », un « X », une autre croix latine… tous ces graphismes sont assez récents. Les inscriptions se suivent sur ce menhir au fil des âges. En 1991, je notais aussi une inscription au feutre indélébile rouge. Et tout récemment , cet hiver, un énorme tag à balafré la pierre (effacé depuis, par je ne sais qu’elle main heureuse!).

A l’inverse, certains signes dessinés en 1907, ont disparus par l’usure, même avec une lumière rasante favorable ils sont maintenant quasiment insoupçonnables.

Ce menhir possède une autre caractéristique bien singulière: Il est aménagé pour grimper dessus, sur sa tranche Est, cinq « marches » entaillées permettent de l’escalader facilement et lui donne ce curieux profil en escalier. Cet « escalier » n’est pas récent, sur une photo de la Peyra Plantada prise par mon grand-père, Charles JAULMES, dans les années 1932-1935, on devine facilement cet escalier. Mais il faut déconseiller à chacun d’utiliser cet escalier au risque de dégrader encore plus le menhir!

Ce profil bien particulier a incité Mr Georges CHARLES a décrire en 1987 un « Monument élevé aux cultes de l’astre du jour et de l’ours » publié dans le bulletin municipal d’Aubais. Les marches »dessinant » les pattes et la tête d’un ours assis. Cette lecture me semble peu vraisemblable quant on comprend l’utilité des « marches » antérieures à 1935, mais certainement pas préhistorique!

En espérant que ce menhir, limitrophe entre Aubais et Congénies, soit le trait d’union de futures recherches historiques liants les deux communes!

François LAVERGNE, 8 mai 2020.

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