En ce début du mois de février 1908, la ville de Montpellier se préparait à fêter le plus illustre de ses fils. Non pas Saint-Roch, mais Jacques d’Aragon, le grand conquistador, né à Montpellier le 2 février 1208.

Le 1er février 1908, il y a donc 112 ans, jour pour jour, en ouvrant votre journal du Petit Méridional, vous auriez pu découvrir un article concernant les fêtes du septième centenaire de la naissance du roi Jacques d’Aragon à Montpellier. Une importante délégation venue d’Espagne, et notamment de la ville de Barcelone, était attendue à Montpellier. Les catalans devaient y faire leur entrée officielle le 2 février, à 18h précises.
Le journaliste rendu fiévreux par les préparatifs qui agitaient la ville de Montpellier, n’hésita pas à retranscrire la traduction de la réponse de la ville de Barcelone à l’invitation qui lui était parvenue. En voici le contenu :
« Messieurs,
c’est avec une vive sympathie que la ville de Barcelone a reçu la lettre d’invitation pour assister à la solennité par laquelle Montpellier fêtera le 7ème centenaire de la naissance de notre roi Jacques Ier le Conquistador.
Le Conseil municipal a considéré comme un honneur d’envoyer une commission composée de quelques-uns de ses membres, qui doit représenter dans votre belle ville, la soeur en terre catalane, et comme vous, il désière que la commémoration de ce centenaire, qui commence dans le berceau du grand roi, soit le ferme lien d’union de tous les peuples qui vivent sur les deux versants des Pyrénées. »
Joli témoignage du lien qui semblait indéfectible entre deux villes qui avaient eu l’honneur pour l’une, Montpellier, d’être le berceau du Grand Conquistador, et pour l’autre, Barcelone, le berceau de sa maison paternelle dont il arborait avec fierté le titre de comte.
C’est à la découverte de ces fêtes somptueuses en l’honneur du plus grand des montpelliérains, du plus illustre des fils de notre ville, que nous allons vous conduire ces prochains jours… Merci à tous de nous suivre, article après article, pour faire vivre le souvenir de ce fils de Montpellier.
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Hâte de lire la suite dés demain.